Le glutamate : un nouvel acteur dans la mécanique de l'addiction

CNRS - Communiqué de presse - 4 Aout 2015

Des chercheurs viennent d'identifier chez la souris, puis de confirmer chez l'homme, un nouvel acteur régulant l'addiction. Le glutamate, un neurotransmetteur1, contribue à réguler la libération de dopamine dans le noyau accumbens, l'une des structures cérébrales du système de récompense. Plus précisément, c'est un subtil équilibre avec un autre neurotransmetteur – l'acétylcholine – qui évite l'emballement du système et l'entrée dans l'addiction. Cette découverte, qui augure de nouvelles perspectives thérapeutiques, a été réalisée par des neurobiologistes du laboratoire Neurosciences Paris-Seine (Institut de biologie Paris-Seine, CNRS/Inserm/UPMC) et de l'Institut universitaire en santé mentale Douglas (McGill University, Montréal, Canada), en association avec des spécialistes de génétique humaine à l'Institut Mondor de recherche biomédicale (Inserm/UPEC). Leurs travaux sont publiés le 4 août 2015 dans la revue Molecular Psychiatry. Lire la suite.

Rapport : Les parcours des personnes en psychiatrie et santé mentale

ANAP - Aout 2015

La notion de « parcours en psychiatrie et santé mentale » est récente et se traduit encore peu dans la prise en charge des personnes. L’ANAP -Appui Santé et Médico-social- a voulu mettre en exergue cette dimension du « prendre soin » et propose une démarche territoriale et participative visant à améliorer les parcours des personnes diagnostiquées avec des troubles psychiques chroniques, qu’elles soient ou non en situation de handicap psychique reconnu.
L’une des particularités de ce projet est d’associer l’ensemble des acteurs du champ de la psychiatrie et de la santé mentale aux travaux, en passant outre les frontières institutionnelles : usagers, familles, aidants et professionnels du médico-social, du social et du sanitaire. Télécharger le document.

Cannabis : La nouvelle étude qui relativise

Santelog.com - 9 août 2015

Revue "Psychologie of Addictive Behaviors" : Cette nouvelle étude qui porte sur l’usage récréatif du cannabis chez l’adolescent et principalement sur ses effets sur la santé mentale, veut relativiser les dangers souvent évoqués. En effet, elle constate l’absence de différence dans l’incidence de problèmes de santé physique ou mentale en fonction de la quantité ou de la fréquence de l’usage du cannabis pendant l’adolescence, et cela chez plus de 400 participants suivis durant 12 ans. Ces nouvelles données, publiées dans la revue Psychologie of Addictive Behaviors, contribuent ainsi au débat sur la légalisation. Même si, du dire même de ses auteurs, elles ne doivent pas être prises en compte de manière isolée… Lire la suite.

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