Essai clinique multicentrique ESUB-MG - CEIPa - DUMG

CEIPa Midi-Pyrénées - DUMG - Février 2015

L'étude ESUB-MG (Évaluation des consommations de SUBstances au cabinet médical pour la prise en charge des patients initiant un traitement par buprénorphine en Médecine Générale) est portée par le Centre d’Évaluation et d'Information sur la Pharmacodépendance et l'Addictologie Midi-Pyrénées et le Département Universitaire Médecine Générale de Toulouse. L'objectif consiste à évaluer l'impact des tests urinaires de dépistage des substances psychoactives en médecin générale chez des patients initiant un traitement par buprénorphine pou buprénorphine/naloxone sur le maintien sous substitution à 6 mois. Pour en savoir plus. Inscription ici.

RTU baclofène : Premières données collectées et rappels sur les modalités de prescription

ANSM - Point d'information - 20 mars 2015

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a autorisé, en mars 2014, l’utilisation du baclofène (Lioresal®, Baclofène Zentiva®) chez les patients alcoolodépendants en échec des traitements disponibles, par le biais d’une recommandation temporaire d’utilisation (RTU).
Un an après la mise en place de cette RTU, l’Agence dresse un bilan des premières données collectées. Elle rappelle que l’utilisation du baclofène dans ce cadre doit être conforme aux modalités de prescription et de suivi des patients détaillées dans le protocole de la RTU et que le recueil de données d’efficacité et de sécurité via le portail électronique est nécessaire. Lire la suite.

Nouveau site internet : Actions-Addictions


Le site Actions-Addictions vient d'être lancé. Ce site institutionnel décrit la philosophie, la mission, la démarche, ainsi que la composition du Fonds de dotation F2A.

Le Fonds Actions Addictions vise à déployer des moyens permettant de mettre en œuvre des actions concrètes pour initier et soutenir les actions, les projets innovants et la recherche afin de réduire les dommages liés aux addictions, pour donner plus de lisibilité au sujet et de visibilité aux patients et à leurs familles et pour soutenir, compléter et amplifier l’action publique en matière de lutte contre les addictions.Voir le site.

Il faut donner sa chance au cannabis thérapeutique

Le Monde Science et Techno - 9 fév. 2015

Le point avec le professeur Amine Benyamina, psychiatre et addictologue, responsable du centre d’addictologie de l’hôpital Paul-Brousse (Villejuif), et administrateur de la Fondation Action Addictions. Propos recueillis par Sandrine Cabut.

"Un peu plus d’un an après son autorisation de mise sur le marché, le 8 janvier 2014, le Sativex, premier médicament à base de cannabis approuvé en France, devrait être disponible en pharmacie avant l’été. Déjà autorisé dans une vingtaine de pays, ce produit fabriqué par le laboratoire britannique GW Pharmaceuticals, sera commercialisé en France par une autre firme, Almirall. Spray associant deux cannabinoïdes, il ne pourra être prescrit que dans des conditions très strictes, et uniquement chez des patients souffrant de contractures liées à une sclérose en plaques (SEP).

Parallèlement, le Sénat a examiné, en séance publique le 4 février, une proposition de loi de la sénatrice écologiste Esther Benbassa visant à permettre un usage contrôlé, y compris non thérapeutique, du cannabis. L’ouverture de la France au cannabis thérapeutique va-t-elle rester limitée à ce cadre étroit ou s’étendre à d’autres indications médicales, déjà reconnues dans certains pays ? Où en sont ces recherches ?

Drogues psychédéliques "classiques": nouvelles pistes thérapeutiques ?

Medscape France - 18 mars 2015

Baltimore, Etats-Unis – Une nouvelle étude montre que, prises sur le long terme, certaines drogues hallucinogènes (LSD, psilocybine et mescaline) auraient un effet protecteur sur la santé mentale des consommateurs réduisant de façon conséquente la probabilité de détresse psychologique (- 19%), de pensées suicidaires (- 14%) et de tentatives de suicide (- 36%).
Ces résultats, qui font écho à ceux publiés par des chercheurs norvégiens en 2013, sont issus d’une cohorte de plus de 190 000 adultes américains dont 13,6 % ont consommé ce type de drogues tout au long de leur vie [1]. Au vu de ces données, les auteurs se livrent un véritable plaidoyer en faveur de la réhabilitation de ces substances, leur attribuant un potentiel thérapeutique immense et encore largement inexploré en dépit d’une petite recrudescence de la recherche au cours des dernières années.

Varénicline : deux nouveaux avertissements imposés par la FDA

Medscape France - 12 mars 2015

Silver Spring, Etats-Unis – Nouvelle demande de mise en garde de la part de la FDA pour la varénicline (Chantix® aux Etats-Unis, Champix® en France) depuis quelques années dans le collimateur des Autorités de santé américaines pour différents types d’effets secondaires. Cette fois-ci, l’avertissement concerne la modification de la tolérance à l’alcool et le risque (rare) de crises épileptiques liées au médicament du sevrage tabagique des laboratoires Pfizer [1]

Le Champix est déremboursé en France : La France n’a pas appelé à la vigilance sur ce point probablement du fait qu’il n’est plus remboursé depuis 2011, en raison du risque d’effets secondaires (essentiellement psychiatriques : idées suicidaires ou de tentatives de suicide) survenant lors des traitements avec la varénicline. Rappelons que sa commercialisation en France sous le nom de Champix® s'était accompagnée en 2007 de la mise en place d'un plan de gestion des risques avant que l’Agence du médicament française ne l’inclut en janvier 2011 dans sa liste des 77 médicaments sous surveillance, puis ne le dérembourse.

La microstructure au temps de la révolution des dispositifs de premier recours. Quelle politique de santé en ville en matière d’addictologie ?

CNRMS - Fev. 2015

La Coordination Nationale des Réseaux de microstructures organise sa deuxième Journée Nationale des réseaux de microstructures le 29 mai 2015 à Nancy. "La microstructure au temps de la révolution des dispositifs de premier recours, Quelle politique de santé en ville en matière d’addictologie ?"
"Une personne dépendante aux produits psychoactifs émet souvent une demande complexe. Au delà des soins médicaux qu’elle attend du médecin, elle présente divers troubles psychologiques, voire psychiatriques, des difficultés sociales qui requièrent à chaque fois des modalités de suivis adaptées. En effet, à une forte dépendance physique, ou à une maladie infectieuse intercurrente, s’ajoutent souvent d’autres facteurs : les conflits intrafamiliaux, l’aspect illicite de la consommation, les comportements délictueux, le manque d’argent, les dettes mais aussi la pression judiciaire ou l’isolement social. Selon sa situation, cette personne sera non seulement exposée aux pathologies associées à sa pratique mais aussi à des problèmes sociaux et psychologiques." En savoir plus.

E-cigarette : résultats de la première grande enquête sur les comportements des Français

Lettre de INPES -  Mars 2015

Alors que l’usage de la cigarette électronique est répandu en France, il restait encore peu documenté dans notre pays. L’Inpes a donc ajouté un module consacré à ce produit dans son Baromètre santé 2014, enquête conduite sur un échantillon représentatif de la population française de plus de 15 000 personnes âgées de 15 à 75 ans. Celle-ci permet de faire le bilan de la situation en France et de mieux comprendre les relations entre cigarette électronique et aide à l’arrêt du tabac.

Forte notoriété mais usage limité : Les données du Baromètre santé Inpes 2014 objectivent l’engouement des Français pour ces produits, connus par la quasi-totalité d’entre eux (99 %). Son utilisation est quant à elle bien plus restreinte avec 26 % des 15-75 ans l’ayant testée et 6 % de vapoteurs, dont 3 % de vapoteurs quotidiens. L’étude dresse aussi le profil type du vapoteur, plutôt jeune, masculin et avec un niveau de diplôme inférieur ou égal au bac, ces caractéristiques se rapprochant de celles observées chez les fumeurs. Lire la suite.

Les variétés puissantes de cannabis responsables d'un quart des cas de psychose

Psychomédia - 16 fév. 2015

24% des nouveaux cas de psychose sont associés à la consommation de cannabis à forte puissance tel que le "skunk", selon une étude, menée à Londres, publiée dans The Lancet Psychiatry.

Comparativement à ceux qui ne consomment pas de cannabis, ceux qui consomment ce type de cannabis, à fort taux de THC (tétrahydrocannabinol), ont un risque de psychose d'allure schizophrénique 3 fois plus élevé et 5 fois plus élevé s'ils en consomment tous les jours.
Marta Di Forti du King's College London et ses collègues ont mené cette étude avec près de 410 personnes résidentes du South London, âgées de 18 à 65 ans, qui rapportaient un premier épisode de psychose et 370 personnes en santé.

Le risque de psychose dépendait de la fréquence d'utilisation et de la puissance du cannabis. L'utilisation de haschisch (résine de cannabis), qui contient une forte teneur en cannabidiol (CBD), n'était pas été associée à un risque accru de psychose.
"Il est maintenant bien connu que la consommation de cannabis augmente le risque de psychose. Cependant, des sceptiques prétendent toujours que ce n'est pas une cause importante de la psychose de style schizophrénie. Cette étude suggère que nous pourrions éviter près d'un quart des cas de psychose si personne ne fumait de cannabis à forte puissance", souligne Robin Murray, coauteur.

Comorbidités addictions / trouble bipolaire : quel impact pour la prise en charge ?

La Lettre du Psychiatre • Vol. XI - n° 1 - Janvier-février 2015

L’ association entre troubles bipolaires (TBP) et addictions n’est pas un problème nouveau. Déjà, en 1921, E. Kraepelin avait souligné la fréquence élevée de l’alcoolisme chez les patients présentant des troubles maniacodépressifs (un quart des patients de sexe masculin). Depuis, de nombreuses études épidémiologiques ont retrouvé que la prévalence des conduites addictives était élevée chez les patients bipolaires. Lire la suite. lire aussi : Benzodiazépines et trouble bipolaire.

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