5èmes rencontres nationales de la Réduction Des Risques

AFR - 20 fév. 2015

Les cinquièmes journées de l'Association Française de Réduction des risques, "Drogues : la sale guerre" d'octobre 2014 ont donné lieu à plus de 32 heures de vidéo à retrouver sur le site de l'AFR.

Méthadone, BHD, baclofène et Microstructures

CNRMS -  Oct. 2014
Le bulletin trimestriel de la Coordination Nationale des Réseaux de MicroStructures médicales n°7 est consacré au médicament de substitution aux opiacés et au baclofène. Lire le bulletin Entrelacs.

Drogues et conduites addictives

INPES - Fév. 2015

Fruit de la collaboration des principaux acteurs publics de prévention, cet ouvrage dresse un nouvel état des lieux des conduites addictives. Celles-ci évoluent en permanence, en fonction de la disponibilité des substances psychoactives et des nouveaux comportements de consommation : « binge drinking », polyconsommations, culture domestique de cannabis, achat de produits de synthèse sur Internet, dopage sportif et conduites dopantes… Destiné en première intention aux professionnels de la santé, du social et de l’éducation, auxquels il apporte toutes les connaissances utiles à leurs missions (notamment celle d’orienter vers les dispositifs d’accompagnement et de soin adaptés), ce livre s’efforce d’aborder les consommations de produits psychoactifs sans préjugés ni idéologie.

VIH et tabac

La lettre de l'infectiologue - 24 fév. 2015

Essai ANRS interactive : oui on peut aider médicalement les personnes vivant avec le VIH à arrêter de fumer, mais quid à l’heure de l’e-cigarette ?
Cet essai original lors de sa mise en place, est présenté en communication orale à la CROI 2015 par Patrick Mercié (Bordeaux). Interactive a pris naissance en 2007-2008, lors des premières alertes  émises sur la consommation de tabac chez les patients VIH+, et jusqu’à récemment encore sur l’augmentation de la pathologie induite par la consommation de tabac chez les personnes VIH+ à consommation égale. Cet essai contre placébo et en double aveugle a testé l’efficacité du tartrate de varénicline dans cette indication du sevrage tabagique. Lire la suite.

Les variétés puissantes de cannabis responsables d'un quart des cas de psychose

PsychoMédia -  Fév. 2015

Cannabis Schizophrénie et troubles psychotiques : 24% des nouveaux cas de psychose sont associés à la consommation de cannabis à forte puissance tel que le "skunk", selon une étude, menée à Londres, publiée dans The Lancet Psychiatry. Comparativement à ceux qui ne consomment pas de cannabis, ceux qui consomment ce type de cannabis, à fort taux de THC (tétrahydrocannabinol), ont un risque de psychose d'allure schizophrénique 3 fois plus élevé et 5 fois plus élevé s'ils en consomment tous les jours.
Marta Di Forti du King's College London et ses collègues ont mené cette étude avec près de 410 personnes résidentes du South London, âgées de 18 à 65 ans, qui rapportaient un premier épisode de psychose et 370 personnes en santé.
Le risque de psychose dépendait de la fréquence d'utilisation et de la puissance du cannabis. L'utilisation de haschisch (résine de cannabis), qui contient une forte teneur en cannabidiol (CBD), n'était pas associée à un risque accru de psychose. "Il est maintenant bien connu que la consommation de cannabis augmente le risque de psychose. Cependant, des sceptiques prétendent toujours que ce n'est pas une cause importante de la psychose de style schizophrénie. Cette étude suggère que nous pourrions éviter près d'un quart des cas de psychose si personne ne fumait de cannabis à forte puissance", souligne Robin Murray, coauteur. PsychoMédia.

Nouveaux produits de synthèse identifiés en France depuis 2000


OFDT  - 13 fév. 2015


"Cette note actualise l’inventaire du dispositif SINTES (Système d'identification national des toxiques et des substances) de l'OFDT répertoriant l'ensemble des nouveaux produits de synthèse (NPS) identifiés au moins une fois sur le territoire français.
Au total, 154 NPS ont été identifiés depuis 2000. En 2014, 34 substances ont été identifiées pour la première fois en France, soit légèrement moins qu'en 2013 (37 substances). Toutefois, compte tenu du décalage éventuel entre le moment où le produit est saisi ou collecté, son identification et la transmission des informations, ce total est encore susceptible d’évoluer.
Les cannabinoïdes de synthèse (cannabis synthétique), les cathinones et les phénéthylamines sont les familles chimiques les plus représentées.
On note également de plus en plus de molécules issues de nouvelles familles chimiques comme les arylcyclohexylamines (similaires à la kétamine, par exemple la méthoxétamine) et les arylakylamines (par exemple, le 6-APB)." Lire la note. 

Congrès Le workaholism : de la passion du travail à son addiction ?

Addictions | Suisse - Fév. 2015

Le jeudi 22 janvier 2015 a eu lieu le congrès d'Addictions Suisse sur le workaholism, où il a été question le matin de l'addiction au travail  dans les divers contenus et approches des présentations. Le programme de l'après-midi était construit autour de pistes pratiques de solutions concrètes développées en Suisse pour prévenir, soutenir et aider les personnes qui pourraient tomber et souffrir de la "folie du travail". Télécharger les conférences au format PDF.

Circulation possible de comprimés d’ecstasy contenant de la PMMA

OFDT - 12 fév. 2015

La PMMA est une drogue de la famille des phénéthylamines, dont la structure est proche de celle de la MDMA. Interdite dans l’Union européenne (UE) depuis 2002, elle a été analysée en France pour la première fois en 2009. La circulation actuelle de la PMMA en Europe s’inscrit dans un contexte où la circulation de la forme comprimé de la MDMA, l’ecstasy, est davantage observée que les années précédentes. En France, depuis 2013, ce retour s’est notamment manifesté par des masses et des teneurs moyennes plus élevées. Ces comprimés, ainsi que toutes les formes sous laquelle la MDMA peut être présentée (poudre, cristal), peuvent être impliqués dans des accidents sanitaires, voire des surdoses mortelles. Cette note réalisée à partir des observations du dispositif SINTES fait le point sur la question. Lire la note SINTES


Abus de drogues et dépression : une nouvelle piste dans la compréhension des mécanismes cérébraux

INSERM - 2 fév. 2015
L’état de manque, lors de la cessation de la prise de drogues addictives telles que la cocaïne, provoque des états d’anxiété et de dépression. Ce processus pousse l’individu à vouloir recourir de nouveau à cette substance et participe alors à la mise en place de la toxicomanie. Le syndrome dépressif représente ainsi un des obstacles supplémentaires à surmonter pendant le sevrage des personnes dépendantes.

Pour mieux comprendre les fondements neuronaux d’un tel phénomène, une équipe de l’Inserm au sein de l’Institut du Fer à Moulin (UMR-S 839 dirigée par le Dr Mameli) s’est penchée sur les réponses neurophysiologiques qui suivent l’exposition à la cocaïne chez la souris. Les chercheurs ont alors remarqué une hausse de l’activité des neurones de l’habénula latérale se projetant vers le mésencéphale, la connexion anatomique entre ces deux structures étant connue pour répondre aux évènements désagréables. Cette hyperactivité neuronale est durable et persiste jusqu’à plusieurs jours après l’exposition initiale à la drogue. Parallèlement, ils observent l’émergence de symptômes dépressifs chez ces souris en période de manque. Lire la suite.

Salle de presse de l’Inserm – Abus de drogues et dépression : une nouvelle piste dans la compréhension des mécanismes cérébraux

Une application smartphone pour les déclarations d'effets indésirables

CHU de Toulouse - 14 janv. 2015

Le Centre Midi-Pyrénées de Pharmacovigilance, de PharmacoEpidémiologie et d'Informations sur le Médicament du CHU et de l'Université de Toulouse met à disposition une application Smartphone appelée "VigiBIP" disponible sur Apple  Store (I Phone) et sur Google Play (smartphone androïd). Cette application VigiBIP (que vous pouvez télécharger très facilement sur votre smartphone) permet la déclaration des effets indésirables médicamenteux au Centre Midi-Pyrénées de Pharmacovigilance ainsi que le questionnement tant au centre Midi-Pyrénées de pharmacovigilance qu'au Centre Midi-Pyrénées d'Addictovigilance.
Cette application d'ores et déjà fonctionnelle favorise les échanges entre la pratique quotidienne et les services de pharmaco. et addictovigilance. Les informations transmises sont sécurisées et sont traitées de façon anonyme.

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