Complications aiguës de l'usage de la cocaïne

Pascal Millet ALTAU - CSAPA Le Relais - Déc. 2013

L'incidence des complications aiguës de la cocaïne a été évaluée (en 1990) à 15 passages aux urgences et 0,5 décès par an pour 1000 usagers. En 2009 en France, sur 400 000 usagers de cocaïne, il a été répertorié 32 décès liés à la cocaïne, dont 15 à la cocaïne seule.

Codéine et tramadol, l’héroïne de M. et Mme Tout le Monde

Un monde 100 drogues ? - 17 déc. 2013

Blog de Jean-Pierre COUTERON et de Pierre CHAPARD
La parole médiatique sur les drogues est souvent caractérisée par un besoin de dramatiser, pour attirer le spectateur tout en se donnant le prétexte de faire peur pour dissuader : un « nouveau » cannabis plus fort en THC (tétrahydrocannabinol, substance active de la marijuana) qui pourrait se révéler très dangereux, des alertes successives à l'héroïne ou à la cocaïne très fortement dosée dont l'usage serait mortel, les drogues dites « sels de bain » (des amphétamines) qui rendraient cannibales, le Krokodil cette « nouvelle drogue dévastatrice ». Tout doit être "expliqué" par un produit de plus en plus fort, de plus en plus nocif. Or la montée des addictions au quotidien, dans la suite des usages aux quotidiens, montre le rôle de cache misère de ces alertes. La majorité des addictions sont bien loin de ces stéréotypes, certaines concernent même des médicaments utilisés par M. et Mme Tout le monde.
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ADOS et MOBILES: L’usage augmente, l'anxiété et le mal-être aussi

  - 9 Déc. 2013

L’utilisation des smartphones déjà au cœur de la vie des élèves de collège et de lycée, continuant de progresser, ces professeurs de l'Université Kent State (US)  ont examiné si cet usage croissant est associé à des résultats mesurables en matière de qualité de vie, de réussite et de bonheur des jeunes. C’est plutôt le contraire, conclut leur étude, publiée dans la revue Computers in Human Behavior. Plus l’usage est fréquent, plus l'anxiété augmente et plus la satisfaction de vie diminue.

Troubles causés par l'alcoolisation fœtale

HAS - Déc. 2013

La fréquence du syndrome d’alcoolisation fœtale est estimée en France entre 1 et 2 ‰ dans sa forme complète, et 5 ‰ naissances dans ses formes atténuées, représentant 400 à 1200 cas par an. L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies rapportait en 1999 que 3 % des femmes présentaient une consommation d’alcool à risque, et 3,9 % des femmes interrogées en suites de couches déclaraient consommer au moins un verre d’alcool par jour pendant la grossesse lors de l'enquête nationale périnatale de 1998.  Lire la suite
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Troubles mentaux et troubles liés à l’utilisation de substances au Canada

Statistique Canada - Sept. 2013


En 2012, 2,8 millions de Canadiens de 15 ans et plus, soit 10,1% de la population, ont fait état de symptômes correspondant à au moins un des troubles mentaux ou troubles liés à l'utilisation de substances suivants : épisode dépressif majeur, trouble bi-polaire, trouble d'anxiété généralisée, abus d'alcool ou dépendance à l'alcool, abus de cannabis ou dépendance au cannabis, et abus d'autres drogues ou dépendance à d'autres drogues.
Les taux de troubles liés à l'utilisation de substances au cours de la vie étaient plus élevés que les taux de troubles de l'humeur. Environ 6 millions de Canadiens répondaient aux critères des troubles liés à l'utilisation de substances et 3,5 millions aux critères des troubles de l'humeur.
Les taux de troubles de l'humeur et de troubles d'anxiété généralisée étaient plus élevés chez les femmes que chez les hommes ; c'était le contraire dans le cas des troubles liés à l'utilisation de substances. Télécharger l'article.

Données récentes relatives aux traitements de substitution aux opiacés

OFDT - Déc. 2013

Environ 145 000 personnes ont reçu en France un remboursement de médicaments de substitution aux opiacés (MSO) au premier semestre 2011 avec, spécificité française, une nette prédominance de la Buprénorphine haut dosage (BHD) sur la méthadone. Le nombre de patients bénéficiant d’un MSO ne cesse d’augmenter depuis leur mise sur le marché en 1995. Si l’impact socio-sanitaire de ces traitements est clairement positif, des mésusages ont aussi pu voir le jour, rendant nécessaire un suivi périodique de la prescription de ces produits.
C’est dans ce contexte que l’OFDT réalise régulièrement (2002, 2004, 2008) des études portant sur les données de remboursement des traitements de substitution. Cette quatrième édition s’inscrit dans la lignée des travaux précédents et a été menée dans le cadre d’une convention établie entre la Direction générale de la santé et l’OFDT.  

Baclofène : l’ANSM donne son feu vert à une prescription encadrée


L'ANSM vient de rendre un avis favorable à l’octroi d’une recommandation temporaire d’utilisation (RTU) pour le baclofène dans le sevrage alcoolique. A la suite d’une réunion qui s’est tenue en juillet, l’avis qui vient d’être mis en ligne sur le site de l’Agence précise toutefois les indications et contre indications, la posologie maximale. L’ANSM donne donc son feu vert officiel pour la prescription du baclofène, un relaxant musculaire, en dehors des indications constituant son autorisation de mise sur le marché (AMM), y compris pour les médecins généralistes.

«Le plaisir est le moteur de la consommation de drogues»

Libération - 2 déc. 2013

Adam Winstock, le psy anglais à l'origine d'une grande enquête (17 pays) sur les drogues, à laquelle «Libération» s'associe, explique qu'il faut changer le discours sur le sujet si l'on veut améliorer la prévention.
Plus de 63 000 personnes, dont 1 300 en France, ont déjà participé à la «Global Drug Survey 2014» (GDS), une enquête fouillée sur les usages de drogues, licites ou non, à laquelle Libération s’associe. Tout le monde peut y participer jusqu’au 20 décembre, de façon anonyme et confidentielle.
Son but, «donner la parole à ceux qui connaissent le mieux les drogues : les consommateurs». L’enquête offrira une idée des pratiques, loin des tabous, des fantasmes et des préjugés. C’est pourquoi vous êtes invités à y participer:  Rendez-vous sur le site dédié.

Enquête Coquelicot 2011 : Les nouveaux chiffres de la RDR drogue

VIH.org - 29 nov. 2013 - Par Gilles Pialoux

Si la prévalence du VHC est en baisse, la précarité et l’augmentation des pratiques d’injection à risques doivent inciter les pouvoirs publics à rester vigilant sur la prévention chez les usagers de drogues.

Marie Jauffret-Roustide (Invs) a présenté les résultats très attendus de l’étude Coquelicot 2011 et notamment les données de prévalence VHC et VIH chez des usagers de drogues fréquentant les CSAPA et les CAARUD lors du Forum national sur les hépatites virales et les maladies du foie.

Ces résultats étaient très attendus pour deux raisons: La première étude Coquelicot datait de 2004 et celle-ci, restant sur un taux de prévalence de VHC de 60%, sanctionnait les modèles de réduction des risque de la transmission du VHC, par ailleurs efficaces sur le VIH. D'autre part, l’attente était forte de connaître l’évolution des pratiques, tant sur l’injection que sur les produits.

A lire : 

Estimation de la séroprévalence du VIH et de l’hépatite C chez les usagers de drogues en France - Premiers résultats de l’enquête ANRS-Coquelicot 2011 - INVS - 26 nov. 2013


Prévalence de l’infection par le VIH et le virus de l’hépatite C chez les personnes détenues en France. Résultats de l’enquête Prévacar 2010 - INVS - 5 nov. 2013

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